Les radiographies en distraction permettent de détecter précocement la laxité articulaire afin de sélectionner les éventuels candidats à un traitement prophylactique de la dysplasie.
Elles sont réalisées sous anesthésie avec le distracteur de Vezzoni.
Elles permettent de calculer un indice de distraction = ID (distance entre le centre de la tête fémorale et le centre de la cavité acétabulaire / rayon de la tête fémorale).
Il varie de 0 pour une hanche sans aucune laxité à 1 pour une hanche luxée.
La valeur de l'ID permet de déterminer la probabilité de développer de l'arthrose à l'âge adulte de façon très significative :
- ID < 0,3 : très peu de risque
- 0,3 < ID < 0,7 : développement possible
- ID > 0,7 : très forte probabilité
Ces radiographies doivent être réalisées entre 12 et 16 semaines.
La symphysiodèse pubienne est une procédure préventive du développement d'arthrose.
Elle est indiquée sur des chiots de 12 à 16 semaines (20 maximum), très souvent asymptomatiques, avec un signe d'Ortolani positif et un ID entre 0,4 et 0,7.
Elle consiste à provoquer une fermeture précoce de la symphyse pubienne, ce qui permettra une augmentation de la rotation ventrale de l'acétabulum. Il résultera une amélioration de la couverture dorsale de la tête du fémur et donc une diminution de la probabilité de développement d'arthrose.
Elle s'effectue en cautérisant la plaque de croissance de la symphyse pubienne avec un bistouri électrique.
C'est un traitement chirurgical simple, à but prophylactique, avec un pronostic considéré comme excellent pour un ID de 0,4 à 0,6 et bon à moyen pour un ID de 0,6 à 0,75.
Dans le cas de Nouky, la symphysiodèse était indiquée même en l’absence de trouble de la démarche (signe d’Ortolani positif et ID 0,5). Celle-ci a très probablement permis d’améliorer son pronostic fonctionnel. Un frère de sa portée a dû être euthanasié à l’âge de 8 mois pour une dysplasie sévère des hanches non prise en charge.
La plateforme Imoove Vet est utilisée en rééducation musculaire et proprioceptive.
En bougeant dans les 3 plans de l’espace, la plateforme va créer des déséquilibres que l’animal va devoir compenser instinctivement grâce à ses réflexes musculaires et proprioceptifs, en se tenant debout ou assis. De nombreux paramètres permettent d’adapter l’intensité de l’exercice à l’animal et au travail recherché : amplitude et vitesse de la plateforme, type de revêtement, mise en charge ou soulagement d’un ou deux membres, durée de l’exercice, travail en double tâche...